16 juillet 2001 – Damas (2)

 

 

 

A peine franchit le seuil de la mosquée, je reste ébahi par la grandeur (122m * 50m) et la clarté de la cour ainsi que par la spectaculaire mosaïque qui fait face à l'entrée.

 

Mosquée des Omeyaddes : la cour

 

 

Après 2h de repos et/ou sommeil sous les arcades de la mosquée, nous commençons réellement la visite. Dans la cour se dressent (de droite à gauche en entrant) l'édicule au magnifique décor de mosaïque, la fontaine aux ablutions et un kiosque supporté par huit colonnes.

 

Mosquée des Omeyaddes : l’édicule

 

A côté de l'édicule, sous les arcades, le mur est recouvert d'une très belle mosaïque de verres dont quelques parties datent des origines de la mosquée en 715. Le superbe décor est selon certains une représentation du Paradis.

 

La salle de prière occupe tout le sud de la mosquée. Il règne à l'intérieur un calme étonnant, des enfants jouent sur de moelleux tapis, des musulmans prient, se reposent ou dorment dans cette immense salle.

 

Mosquée des Omeyaddes : la salle de prière

 

La partie arrière de la salle de prière est réservée aux femmes alors que l'avant est celui des hommes. Au milieu de la salle, sur une estrade, un espace de prière recouvert d'un tapis rouge sert au président syrien lorsque celui-ci veut se recueillir. La nef centrale est surmontée en son milieu d'une magnifique coupole où sont inscrits 8 noms dont ceux de Mahomet et de Allah.

 

Mosquée des Omeyaddes : la coupole centrale

 

Un peu plus loin, se dresse le tombeau de Saint Jean Baptiste éclairé en vert.

 

En sortant de la salle de prière et à droite du kiosque, se trouve l'entrée du tombeau de Hussein, fils d'Ali le gendre de Mahomet.

 

La mosquée comporte trois minarets très différents les uns des autres dont le minaret de Qayt Bay construit en 1488 et d'art mamelouk.

 

Mosquée des Omeyaddes : Minaret de Qayt Bay

 

Vers 14h, nous décidons de poursuivre la visite de la vieille ville non sans avoir déguster un kebab (25LS) dans un restaurant local près du propylée. Nous rejoignons ensuite la mosquée Rouqayaa qui fut totalement reconstruite en 1993 grâce à des capitaux iraniens. La mosquée renferme la tombe d'une arrière petite fille du prophète. Les Iraniens y viennent nombreux en pèlerinage. L'intérieur de la mosquée tranche avec celui des Omeyyades, ici beaucoup plus de brillant et de miroirs mais aussi une climatisation bienvenue en ce milieu d'après midi !

 

Nous décidons alors de rentrer à l'hôtel en longeant la rivière Barada qui borde la vieille ville. Cela nous permet de découvrir encore de nombreux marchands dans un souk en plein air. Arrivé aux abords de l'hôtel, nous décidons d'aller à l'agence Alitalia pour savoir quand les sacs à dos de Lydiane et Narcisse arriveront à Damas, normalement leur arrivée est prévue par l'avion du lendemain. L'agence est fermée, ce n'est que partie remise.

 

Ensuite direction l'hôtel où je récupère mon sac laissé dans la chambre de Bertrand et Jacqueline. Je consulte ensuite les livres de conseil remplis par les précédents voyageurs. Ils recèlent une véritable mine d'informations pratiques sur Damas et la Syrie en général, fruits des aventures de chacun. Je prends quelques notes qui pourront s'avérer utiles dans les prochains jours.

 

Je pars ensuite à la recherche d'un cybercafé pour donner des nouvelles en France et rassurer tout le monde. Un cybercafé est situé à une centaine de mètres de l'hôtel, l'accueil est très sympathique et les problèmes d'accès aux sites de messagerie résolus rapidement en passant par le site www.silentsurf.com. 1h de surf = 100LS fin juillet 2001.

 

Une sieste précédera le repas car nous aussi nous tombons de fatigue après quelques 36 heures non-stop. Ce sont Bertrand et Jacqueline qui viennent nous réveiller pour le repas. Nous choisissons une des tables recommandées par nos deux guides (Guide du Routard et Neos) pour la qualité de ces plats et des prix très attractifs, ce sera l'Al Rabi situé juste à côté de la place Merjeh. Au menu, différents mezzés pour goûter, des plats locaux à base de poulet accompagnés de riz ou de fèves (ohra), d'un verre de thé et de bouteilles d'eau, le tout pour 180LS par personne. Pour payer l'addition j'ai recours au change dans une boutique, le taux est quasiment le même qu'à la banque (49,5 au lieu de 49,7LS pour 1$).

 

Il est 23h et nous nous dirigeons vers la gare Hedjaz dont le parvis est orné d'une locomotive. Sur les quais se trouvent 3 wagons du célèbre Orient Express qui ont été transformés en café. Nous y dégustons de la bière syrienne mais nous passons notre tour pour le premier essai d'un Narguilé.

 

Retour à 1h du matin à l'hôtel, la ville est encore éveillée mais le sommeil nous attend après une première journée syrienne très bien remplie.

 

 

 

 

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Dernière mise à jour : novembre 2001

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