7 Avril 2004 – Beyrouth
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Zaher m'a fait un super schéma
pour aller où je veux depuis l'hôtel. Ainsi, pour aller à Baalbek je prends
un minibus en bas de l'hôtel près du port et je vais jusqu'au pont qui va à
l'aéroport (Awal Bisr El Matar en arabe). Des minibus attendent les voyageurs
sous ce pont et les emmènent dans la plaine de Le trajet de Beyrouth Baalbek
est relativement rapide. Là encore je suis très surpris car il n'y a pas
foule pour visiter le second symbole du Liban après les cèdres. Le site est
bien préservé et pour une fois assez bien mis en valeur. J'effectue une
première visite en solo. Restes de
colonnes avec la neige en arrière plan La visite du site commence au
sud-est par le propylée, un portique à 12 colonnes encadré de deux tours,
auquel on accède par un escalier monumental. Le propylée s'efface ensuite
devant une cour hexagonale d'une cinquantaine de mètres de profondeur. Cette
courte comportait des exèdres, au nord et au sud. Au-delà de cette cour qui
servait d'espace d'attente, nous pénétrons dans la grande cour ou la cour des
sacrifices. Les dimensions de cette cour sont énormes : Dans la cour inférieure, juste
en dessous du temple de Jupiter, on peut admirer des éléments de façade et notamment
de tête de vision qui cache dans leurs gueules une arrivée d'eau. Les six colonnes du temple de
Jupiter font ainsi face au temple de Bacchus qui est l'élément le mieux
conservé du site. Ce temple fut construit au IIe siècle et mesure environ Temple de
Bacchus Plafonds
sculptés Alors que je m'apprête à
remonter sur la cour principale, j'entends un concert de sirènes de police.
En fait, il s'agit de parlementaires belges en visite au Liban et qui
viennent visiter le site. Super, je vais avoir droit à une visite guidée en
français car je m'infiltre dans le groupe. Nous sommes alors entourés de
militaires en armes et de quelques gardes du corps. Le maire de Baalbek est
parmi les officiels Libanais. Un des parlementaires belges engage la
conversation avec moi. Il m'apprend ainsi qu'ils gagnent Damas dans
l'après-midi. En tout, ils auront passé une semaine au Moyen-Orient de
réunion en réunion. Moi, je retiendrais surtout une visite guidée très
intéressante et qui m'a permis de mieux appréhender le site. Une fois la visite terminée, sur
les conseils de Florence (voir ses commentaires sur le Liban sur le book du
Talal’s Hotel en février 2004), je grimpe sur l'une des collines
environnantes pour m'installer au sommet d'un château d'eau blanc et ainsi
profiter de la belle vue sur la plaine de Pyramide
d’Hermel De Baalbek je décide de pousser plus
au nord du côté de Hermel. Le prix des minibus est un peu à la tête du client
jusqu'à ce que le patron de la pension Shuman arrive et que le chauffeur
n'applique le bon tarif 3000 LL. Il me dépose en contrebas de la pyramide
tout en me montrant la direction du monastère Deir Mar Maroun. Pas de
problème pour la pyramide qui est plus jolie de loin que de près mais pour le
monastère c'est une vraie galère. En effet, je ne le trouverai pas et malgré
mes tentatives auprès d'agriculteurs dans les champs rien n'y changera.
J'aurais cependant eu une belle vue sur la vallée verte de Nahr Al-Aasi. Vallée de
Nahr Al-Aasi Par contre depuis la pyramide
d'Hermel, je galère pour trouver un moyen de transport qui me permettra de
rentrer sur Baalbek. Je suis en effet au milieu de nulle part et pendant une
heure personne ne s'arrête pour m'avancer quelque peu (mit voiture privée, ni
minibus, un très grand merci à tous!!). Finalement c'est un gars super sympa
qui s'arrête enfin. A bord de son minibus, il y a deux étudiants. Il ne parle
bien sûr qu'arabe mais après avoir déposé ces deux jeunes gens dans un
village, il me fait comprendre qu'il va m'emmener jusqu'à Baalbek. Choukran
Ktir, un grand merci !! Heureusement cet épisode me
rappelle qu'il y a encore des gens sympas et sur qui on peut compter. Je
remercie mon chauffeur comme il se doit car manifestement il n'avait rien à
faire Baalbek puisqu'il est reparti aussitôt après avoir déposé et à vide. De Baalbek, après une pause shawarma
bien méritée, je monte dans un minibus direction Beyrouth. Arrivé au pont de
l'aéroport, je fais signe au chauffeur que je veux descendre et maintenant
que je connais les moyens de transport à l'intérieur de la ville de Beyrouth
je n'ai aucun problème pour rejoindre l'hôtel. Ce soir pas grand-chose à faire
si ce n'est se reposer après une journée encore éprouvante. |
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Dernière mise à jour : Juin 2004
Contact : pindavid@hotmail.com