3 Avril 2004 – Paris – Beyrouth |
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Départ de Paris vers 8h45 à bord
d’un Boeing 777-200. Je suis très content car l’avion comme au retour est
équipé de petits écrans tactiles individuels ce qui permet de choisir son
programme à bord et notamment ce que je préfère le plus le film. Cette fois,
ce sera Love Actually que je n’avais pu aller voir
au cinéma à l’automne, excellent choix. Le vol de 4h se déroule sans
aucun problème, nous survolons entre autres Mon sac est arrivé sans encombre
sur le tapis roulant et à 14h30, je peux donc sortir rapidement de l’aéroport
pour essayer d’atteindre le Talal New Hotel qui sera mon camp de base pour tout le séjour. Zaher, le manager, m’a envoyé un email avec les tarifs
des minibus et taxis pour venir de l’aéroport mais bien sûr, ne connaissant
pas la ville, je me fais quand même avoir par le chauffeur de taxi qui me
prend USD 10 (contre jusqu’à USD 35 pour les premiers chauffeurs m’ayant
abordé) alors que le tarif normal est de 5,000 LL soit environ USD 3. Mais
c’est promis je ne me ferai pas avoir au moment du départ et je n’ai surtout
pas envi de m’éterniser à l’aéroport. Info : En fait lorsque
vous sortez de l’aéroport, il faut traverser le grand parking qui est devant
et rejoindre l’avenue. Passez les cabanes des soldats qui contrôlent les
véhicules entrant et sortant de la zone de l’aéroport et vous verrez les
minibus arrivés en face de vous et tourner pour repartir dans l’autre sens. A
cet endroit il suffit de faire signe à l’un d’eux pour qu’il s’arrête.
Demandez lui simplement s’il va au port ‘Al Mafra’
en arabe et vous descendrez à Charles Helou station
(très bien signalée). Sur le plan du Lonely Planet, le trajet passe par la rue Bechara
El Khoury (à côté de l’hippodrome) en direction du
centre ville (Beirut Central District) pour prendre
ensuite l’avenue Charles Helou. Prix du trajet 500
LL, imbattable !!! Sinon pour les fondus de marche en sortant de
l’aéroport c’est tout droit jusqu’au centre ville !!! Je suis très content de
retrouver le Talal Hotel
après un bref séjour en juillet 2001 et l’endroit n’a pas changé Zaher est toujours là et les autres voyageurs sont aussi
présents au rendez-vous. Je suis ravi. Dès mon arrivée je fais connaissance
avec deux norvégiens qui veulent aller au musée national. Mon chauffeur est
ravi de trouver deux clients mais il ne comprend pas où il doit nous emmener.
Il va donc se renseigner à l’hôtel et moi j’en profite pour laisser mon gros
sac car je décide de les suivre au musée. Ce sera déjà une bonne chose de
faite. Je réserve juste un lit dans un des dortoirs et je donnerai mon
passeport plus tard pour m’inscrire. Talal Hotel Le musée a été magnifiquement
restauré et reconstruit après la guerre civile. En allant à l’hôtel j’avais
déjà été surpris par le contraste saisissant entre les bâtiments rénovés ou
reconstruits et les autres qui avaient passé plus ou moins bien la fin du 20ème
siècle. Le tarif de l’entrée du musée n’est pas très exorbitant et en plus on
peut payer en dollar lorsqu’on n’a plus de livres libanaises. Les taux de
change sont quasi fixes. USD 1 = 1,500 LL et EUR 1 = 1,800 LL. La qualité du
musée est exceptionnelle pour la région même si le nombre de pièces
présentées n’en fait pas un passage incontournable. L’ensemble se répartit
sur deux niveaux. Au rez-de-chaussée se trouvent les pièces les plus massives
(mosaïques, sarcophages, statues…) alors que le niveau supérieur regroupe
différentes pièces présentées chronologiquement de la préhistoire à l’ère
islamique. Le tout est très bien présenté avec des légendes en arabe,
français et anglais et pour les objets les plus petits des loupes sont à
disposition. Bref, de quoi passer quelques heures à admirer toutes ces
merveilles. A la sortie du musée, je quitte
mes deux compagnons norvégiens pour regagner le centre ville à pied. La carte
du Lonely Planet n’est
pas très parlante et les urbanistes de la ville de Beyrouth ont eu la
brillante idée de remplacer les noms des rues par des numéros alors que la
ville est découpée en secteur. Autant dire qu’il est maintenant impossible de
se repérer puisque la rue 1 existe dans tous les secteurs et que les numéros
des secteurs ne se suivent pas !!! Je demande ainsi l’aide d’un soldat
qui m’indique la marche à suivre. Finalement je me remets en situation
puisque je passe devant le centre culturel français et l’ambassade de France
dont les bâtiments figurent sur la carte. A un carrefour je tombe sur deux
bâtiments ravagés par la guerre civile. Ils sont saisissants par toute
l’histoire qu’ils dégagent et tellement symboliques de ce par quoi le pays
est passé durant 16 ans. Je profite de quelques rayons de soleil en cette fin
d’après midi pour en garder une trace. Les
restes de la guerre civile Je poursuis ainsi mon retour
vers le centre ville en suivant la ligne verte qui séparait les chrétiens des
musulmans pendant la guerre. La place des martyrs est méconnaissable. J’ai
beau avoir jeter un coup d’œil aux photos présentes dans le guide, je ne peux
m’imaginer cette place qui ressemble à un vrai chantier avec une énorme
mosquée en construction et des terrains vagues. Sur la droite, Disney semble
être chef de chantier à Beyrouth puisque le secteur est rebâti avec des
immeubles aux couleurs villes qui tranche véritablement avec les habitations
que j’ai vu jusqu’à présent mais c’est l’image du nouveau Beyrouth. Centre-ville
rénové Par endroit le centre ville a
été si bien restauré que l’on se croirait sur la côte d’un pays occidental
avec des couleurs très chaleureuses et une propreté autour de ces immeubles à
vous couper le souffle. Dans ce secteur, les belles voitures sont légions et
on doit se frotter les yeux pour se rendre à l’évidence, les Ferrari, Z4, X5
et autres derniers modèles Mercedes ou BMW font bien partis de la carte
postale locale. La zone de la place de l’étoile n’a rien à envier à la 5ème
avenue ou aux Champs Elysées. Place de
l’étoile Vers 18h30, l’orage se fait de
plus en plus imminent donc je file à l’hôtel pour me mettre à l’abri et
discuter avec Zaher et les autres voyageurs. Je
rencontre ainsi un danois qui achève un périple dans la région, 3 américaines
en cours d’arabe au Caire qui visite en quelques jours les pays environnants.
Il y aussi deux français qui ont 15 jours de vacances scolaires à passer au
Liban mais avec une petite escapade syrienne au programme. Finalement, l’orage
éclate et il pleut abondamment pendant 30 minutes. Ce sont mes premières
pluies au Moyen Orient. Il faut dire que mes autres voyages s’étant déroulé
l’été, la pluie n’avait guère son mot à dire. Heureusement ce seront aussi
les dernières gouttes du voyage. Avec les deux norvégiens, nous
allons à Charles Helou, eux pour réserver un taxi
service pour Amman (27,000 LL par personne) et moi un billet de bus pour Alep
(11,000 LL). Finalement, de retour à l’hôtel
je salue Stephan, un autre norvégien qui vient d’arriver et je tire ma
révérence je suis vraiment fatigué et demain le départ est assez
matinal : le bus part à 7h. |
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J7 : Anjaar
– Grottes de Jeita J8 : Beittedine
– Deir El Qamar – Beyrouth J9 : Jounieh –
Harissa – Beyrouth Et aussi : ·
5 semaines en Syrie et
Jordanie ·
2 x 10 jours à Dahab
(Egypte) Week-end trips : ·
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Dernière mise à jour : Juin 2004
Contact : pindavid@hotmail.com